L’ENSCR  est engagée pour promouvoir l’Egalité professionnelle entre les hommes et les femmes et également pour susciter des vocations scientifiques parmi les plus jeunes.

Répartition Femmes/Hommes au sein des personnels

Répartition Femmes/Hommes au sein des élèves

Quelques actions phares :

  • Depuis janvier 2023, l’ENSCR a mis en place une cellule d’écoute interne à l’école, destinée à recueillir la parole de toute personne victime d’une situation de harcèlement, de violences ou de discriminations dans le cadre de ses études, des stages/alternance ou de sa vie professionnelle à l’ENSCR.
  • Des actions pour promouvoir les sciences auprès du grand public telles que les Cordées de la Réussite, les Olympiades de la Chimie, la Fête de la Science, le projet Mérite et la participation de de 2 doctorantes et d’une enseignante-chercheuse à l’exposition nationale Infinités Plurielles de Marie-Hélène Le Ny destinée à lutter contre les stéréotypes.
  • Des actions auprès de nos élèves-ingénieurs durant leur formation comme une matinée autour des stéréotypes et des discriminations avec des témoignages d’anciennes étudiant.e.s sur leur métier ou d’étudiant.e.s internationaux et des ateliers de négociation salariale en 3ème année de cycle ingénieur.
  • Des actions auprès des personnels telles que la mise en place d’une charte de télétravail en 2021 avec des formations de sensibilisation au télétravail pour les responsables encadrant des agents en télétravail et des mesures permettant de concilier vie professionnelle et familiale, ainsi que des jurys de recrutement équilibrés.
  • Un engagement visant à lutter contre le harcèlement et les VSS-D, Violences Sexuelles, Sexistes et les Discriminations, mutualisé avec nos partenaires* du projet UniR (future Université de Rennes). (*Université de Rennes 1, de Rennes 2, INSA Rennes, EHESP, ENS Rennes, Sciences PO).
  • Un plan d’action relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation a été mis en place à l’ENSCR
Des adresses électroniques sécurisées gérées par les médecins des services de santé des personnels et des étudiant·e·s

Pour les étudiant·e·s : vss-sse@univ-rennes.fr

Pour les personnels : vss-smut@univ-rennes.fr

Création d’un dépliant UnIr pour s’informer

Exemples d'actions contre les VSS-D et le harcèlement

Depuis plusieurs années, l’ENSCR est engagée aux côtés d’autres établissements d’enseignements supérieurs rennais, membres de la future Université de Rennes (UNIR), dans des actions de sensibilisation et de formation destinées à lutter contre les VSS-D, Violences Sexuelles, Sexistes et de discrimination. Un groupe de travail inter-établissement a même été constitué.

Voici un récapitulatif des actions qui ont été menées par l’école et avec ses partenaires :

Un guide contre le harcèlement de rue réédité

À l’occasion de la Journée du 8 mars 2021 dédiée aux droits des Femmes, l’ENSCR, l’INSA, l’EHESP, l’ENS Rennes, Sciences Po Rennes, l’ENSAB et les Universités de Rennes 1, Rennes 2 ont témoigné une nouvelle fois de leurs engagements dans la lutte contre le harcèlement, les violences et les discriminations, avec une nouvelle édition du Guide de Secours contre le Harcèlement de rue. Initialement édité en 2018, ce guide revu en version locale est une adaptation du document conçu et diffusé par l’association « Stop Harcèlement de Rue ». A l’intérieur de ce guide, on y trouve des conseils pour faire face aux diverses situations de harcèlement de rue qui peuvent se présenter et des numéros utiles.

Des formations pour lutter contre les VSS-D

  • En septembre 2021, les responsables des associations étudiantes de l’école ont pu participer à cette formation de sensibilisation dans le but de relayer leurs connaissances acquises auprès de leurs camarades.

« Cette formation nous permet d’être mieux préparé à des situations concernant les violences sexiste et sexuelle. Nous avons pu faire prendre conscience aux élèves de l’importance du consentement lors de nos événements comme pour le WEI (week-end d’intégration) avec un discours rédigé et annoncé avant le départ. L’école et les associations apportent en effet un grand intérêt au consentement de ses élèves que ce soit dans le cadre public, entouré de ses amis, que dans le cadre privé lors de relations sexuelles par exemple. Nous leur avons donc rappelé qu’une personne ivre n’était pas en état de donner son consentement qui doit être LIBRE et ECLAIRE. Nous avons aussi appris que l’abus, sous emprise d’alcool ou de drogue, était une circonstance aggravante pour l’agresseur. De plus, nous avons rappelé aux élèves que lors d’une relation, il est toujours possible de s’arrêter à n’importe quel moment et qu’il était d’ailleurs important de demander à son partenaire comment il se sentait pendant la relation pour pouvoir continuer dans le meilleur cadre possible.
Dans tous les cas, si un problème quelconque est repéré il ne faut pas hésiter à demander de l’aide autour de soi ou bien appeler le 3919, un numéro spécialisé dans les cas des violences sexuelles et sexistes, joignable 7j/7, 24h/24. »

Valérie Gailliez
Présidente de Chimie Solidaire 2021-2022

« Cette formation a été très intéressante et enrichissante. Étant des hommes, on vit beaucoup moins au quotidien les situations inacceptables qui peuvent aller de l’injure sexiste dans la rue à l’atteinte sexuelle. De même, en ce qui concerne la culture du viol qui est le fait d’avoir des comportements ou des attitudes qui minimisent ou normalisent le viol. Cela se retrouve même dans certains films ou certaines séries. Un pourcentage m’a extrêmement marqué durant cette formation : « Une étudiante sur 20 a été victime de viol au cours de ses études ». Voilà pourquoi, à la suite de cette formation, nous avons décidé avec les autres élèves membres du BDE de faire un discours à nos camarades juste avant le départ du WEI en insistant bien sur la notion de consentement. Je pense que cette formation ne devrait pas être limitée aux responsables d’associations mais à tous les élèves. Le message que j’aimerais faire passer à tous les étudiants ? « QUAND Y’A PAS DE OUI, C’EST FORCEMENT NON ! »

Abilash Anton, Président du BDE 2021-2022

  • Fin novembre 2020, 14 élèves membres des associations étudiantes de l’ENSCR ont participé à une formation sur cette thématique des VSS-D, dispensée par le réseau VSS Formation/ Jurisup-CPED ANEF, et financée par une subvention obtenue par le groupe de travail inter-établissements rennais de lutte contre les VSS dans le cadre d’un appel à projet du Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation.

Témoignages des élèves ayant suivi la formation

Marine, élève en CPI 2 :

« J’ai choisi de me porter volontaire car j’ai pensé que cela était une opportunité à saisir. Nous ne sommes pas assez informés sur ces sujets. Nous pensons à le faire que lorsque cela nous arrive ou alors quand cela arrive à notre entourage. Cette formation comprenait deux parties : la 1ère consistait à découvrir toutes les notions clés du sujet (1h) et la 2ème fut un moment d’échange sous forme de questions/réponses (30min).
Nous avons appris ce que dit la loi sur ces actes, ce qu’elle prévoit. Nous avons également clarifié les notions de consentement, de caractères dégradants et de harcèlement et précisé les responsabilités des écoles/universités. Enfin, nous avons été renseignés sur les preuves à conserver en tant que victime, celles qui ont le plus d’impact et comment nous pouvons aider les victimes.
Ce que j’ai retenu ? Cela concerne surtout la manière d’aider une victime, comment lui parler, les phrases à employer comme par exemple « si tu veux parler, je suis là » sans obliger la personne à parler tout de suite. On nous a expliqué l’importance d’avoir des paroles positives en lui rappelant que ce n’est pas elle, la mauvaise personne. De plus, j’ai appris que ce n’est pas à nous de suivre la victime pendant toutes les démarches. Notre rôle est plutôt de lui indiquer comment faire et vers qui se tourner. On nous a ainsi recommandé 3 applications/sites internet qui délivrent des informations : HeHop, StandUp et Memo de Vie.
J’ai aussi découvert différentes manières de demander de l’aide quand on subit une agression. Lorsqu’il y a des personnes dans la rue, il faut désigner les personnes comme « monsieur avec le manteau noir, pouvez-vous m’aider ? » et non pas crier un « à l’aide » général qui ne fera pas forcément réagir les gens autour de nous. Lorsqu’en revanche nous sommes seules, il sera plus utile de crier « au feu » que de crier « à l’aide », car les gens auront plus tendance à sortir de chez eux.
Après cette formation, je me sens plus apte à un bien réagir si je connais une victime ou si j’en deviens une. J’espère qu’en connaissant les moyens à ma portée pour punir mon agresseur, j’aurais le courage de le faire. Je pense que cette formation ou sensibilisation devrait être accessible à tous/toutes. »

Melaine, élève en Chem.I.St 2 :

« La formation sur les violences sexistes et sexuelles était très intéressante. Elle m’a permis d’apprendre les définitions juridiques vis-à-vis de celles-ci, et les différentes peines encourues possibles par son auteur. J’ai trouvé que le format était très bien. Grâce au tchat qui était associé à la visio, les participants ont pu poser des questions au fur à mesure de la formation et l’une des deux formatrices nous répondaient en direct sans pour autant interrompre la présentation de son autre collègue. Je n’ai pas vu le temps passé, et je pense que cette formation pourrait intéresser énormément de personnes, notamment des femmes qui sont principalement concernées par ses violences. De plus, à la fin de la présentation, nous avons eu un temps d’échange sous forme de questions/réponses. Certaines étudiantes ont pu donner des conseils comme des noms d’applications téléchargeables sur téléphone et destinées à lutter contre ces violences, en plus de toutes les informations transmises par les formatrices, ce qui a rendu la formation vraiment complète. Je suis contente d’y avoir participé, cette formation était une super initiative !

Sophie, élève en 2ème année de cycle ingénieur :

« La formation Violences Sexistes et Sexuelles était très intéressante et m’a semblé complète. Elle abordait différents aspects du sujet comme les peines encourues, les choses à faire et à éviter lorsqu’on est témoin ou même victime, ainsi que les aides et les structures mises à disposition.
Je pense que cette intervention pourrait intéresser de nombreuses autres personnes et être très utile, car même si on n’a pas forcément été victime de violences sexistes et sexuelles, on a sûrement déjà été témoin d’un fait un jour, mais sans savoir vraiment comment réagir et quoi faire sur le moment.
De plus, la formation est plutôt adaptée car ça durée n’est pas trop longue, les horaires ne sont pas contraignants. Elle est très dynamique et la discussion est ouverte.
Il pourrait être intéressant de référencer quelque part, comme sur l’intranet par exemple, les aides et numéro à contacter, pour que des personnes en cas de besoin puissent y accéder sans passer par quelqu’un. »

Emma, élève en 2ème année de cycle ingénieur :

« J’ai trouvé cette formation très intéressante et très instructive. Le format était parfaitement adapté, la présentation était très dynamique. J’étais très impatiente de participer à cette réunion et je n’ai pas été déçue. J’ai beaucoup apprécié la partie discussion à la fin de la présentation où de nombreuses informations supplémentaires ont été données. Je pense que cette formation pourrait intéresser d’autres étudiants et étudiantes et je pense même que ce serait intéressant si chaque élève était plus informé et sensibilisé sur ces sujets. En effet, pendant la formation de nombreux sites web ou contacts (selon la situation rencontrée) nous ont été communiqués et il serait bien que cela soit connu par le plus de personne possible. »

Du orange pour interpeller

Les « Journées d’action contre les violences faites aux femmes » sont une campagne internationale qui a lieu chaque année durant plusieurs jours, autour du 25 novembre (Journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes). Créée en 1991, cette campagne permet d’agir collectivement pour la prévention et l’élimination de la violence à l’encontre des femmes et des filles. Depuis 2014, la couleur officielle de cette campagne est l’orange, qui symbolise un avenir meilleur et un monde plus juste, sans violence à l’encontre des femmes. Durant une semaine en novembre 2018, l’ENSCR s’est parée de orange et cela a commencé avec la création d’un grand NON! aux VSS-D en post-it sur les murs de l’école et visible depuis l’extérieur.  A cela s’est ajoutée, une opération en novembre 2019 et 2021 qui a consisté à revêtir les arbres de l’école situés le long de l’allée de Beaulieu, d’une écharpe orange dans le but d’interpeller les passants et les médias sur cette thématique et de montrer que l’ENSCR se mobilisent contre ces violences.

En 2022, les établissements rennais ont mis en place un drapeau de couleur orange durant plusieurs jours.

En 2019, 2021, 2022, 2023 les élèves et les personnels de l’école ont également joué le jeu en venant durant une journée, habillé ou équipé d’un accessoire orange afin de marquer leur soutien.

Des élèves de l’école ont pris l’initiative de créer une chaîne de gobelets «jetables» sur lesquels ils ont inscrits des noms de femmes victimes de violences ou de féminicide. Volontairement, ils ont choisi d’en laisser certains sans nom symbolisant ainsi que la lutte contre ces violences est permanente et que demain, un autre nom viendra malheureusement s’y inscrire.

L’école a également accueilli en 2019 durant une semaine une exposition prêtée par l’EHESP sur le cyberharcèlement.

En 2019 et 2021, le Guide contre le harcèlement de rue réalisé par le groupe de travail inter-établissement UniR  a été diffusé aux élèves et personnels durant cette semaine-là.

Des cours de self défense

En 2021, deux ateliers de Self défense ont été organisés pour les élèves et les personnels qui souhaitaient s’initier. Une quarantaine de personnes y ont participé. Ces ateliers étaient organisés par l’association Défenses Tactiques. Le but: expliquer les réponses à apporter en termes de prévention mais aussi des méthodes de protection physique réaliste. « Nos stages et nos formations permettent d’intégrer des automatismes de vigilance, et de comprendre les mécanismes de la violence et de l’agressivité. L’objectif est de travailler la gestion du stress et de comprendre son mécanisme à écouter son corps et intégrer des techniques afin de ne plus être tétanisé par la peur. »

L’ENSCR obtient le Prix Orange Day en 2018

Décerné par ONU Femmes France en novembre 2018, ce prix vise à récompenser les établissements impliqués dans des actions de sensibilisation visant à combattre les violences faites aux femmes. L’ENSCR et les établissements membres d’UniR, future Université de Rennes, ont obtenu le label Orange Day Champions 2018 décerné par le Comité ONU Femmes France et remis au cours d’une cérémonie organisée à l’Hôtel de Ville de Paris vendredi 23 novembre 2018.
Audrey Denicourt, enseignante-chercheuse et référente Egalité à l’ENSCR a reçu le certificat des mains de la présidente du comité ONU Femmes.